Vin rosé ou blanc ? Quelle couleur offrir en été ?

Rosé, signe de l’été

Le vin rosé se déguste généralemen tplutôt au sud de la Loire, notamment en Provence et les Bouches du Rhône, à l’ombre d’un soleil zénithal. C’est le moment de la convivialité autour d’un vin plein de ressources. De son côté, le blanc est à l’aise partout, peu importe le climat ou la région.
Pour autant, les deux vins aiment ensemble se prélasser dans un seau à glace afin d’apporter raffinement et tonicité dans les gosiers. Ils se boivent frais tous les deux, dans toutes les circonstances, avec ou sans repas.
L’univers du vin, au-delà des couleurs, traverse les mentalités et les modes. Le rosé autrefois considéré comme un vin de troisième zone a radicalement changé de visage depuis quelques années, pour devenir un breuvage respectable à la forte progression. On peut dire qu’il est entré dans une certaine forme de gastronomie.
Le rosé favorise l’élimination des déchets organiques, il aide à préserver sa silhouette. Composé de cabernet franc, sauvignon, merlot, ou même parfois du mourvèdre, tel le célèbre Bandol, il offre une importante variété de tons. Alors « Osez le rosé » comme le suggère Le Petit Ballon

Blanc, une longue tradition

Le vin blanc est quant à lui inscrit dans une longue tradition vinicole avec des grands crus classés. Contrairement au rosé, il n’a jamais souffert d’une déficience d’image. Le choix est vaste, comme les prix. On le disait autrefois réservé pour accompagner le poisson. Or le vin blanc est parfait avec les viandes et se boit parfaitement tout seul, en apéro, exactement comme le rosé.
De par son histoire et les nombreuses régions qui le produisent, le blanc suclasse le rosé dans l’échelle des millésimes. Mais il est sans doute préférable de ne pas les comparer et de les déguster au grès des envies. Car l’été fait changer les mentalités, parfois les goûts. Le rosé, se consommant essentiellement aux moments chauds, possède un petit côté éphémère, pour ne pas dire un air de vacances.
Sa couleur invite au voyage estival, alors que le blanc propose de son côté une sorte de voyage intemporel. Bien au frais, les deux se complètent, sans compétition aucune, dans un partage du plaisir simple.

Laisser un commentaire